PROJET : «VILLA AYNARD» (VILLEURBANNE)

FICHE VIRTUELLE

FICHE IMPRIMABLE

Méthode de représentation :

La maquette numérique «Bim » de ce projet et ses plans furent construits et représentés avec le logiciel ARCHICAD.
Le rendu graphique a été calculé avec le logiciel TWINMOTION.
L’amélioration du rendu a été réalisée avec le logiciel PHOTOSHOP et différents logiciels «SIG » (système d’information géographique).

Descriptif :

Le projet « VILLA AYNARD » est composé de 47 logements, réalisé par le promoteur KAUFMAN ET BROAD.
Sur une surface totale de 2695m² de SDP, le programme contient deux corps de bâtiment collectif sur un sous-sol en R-2. La construction du projet s’est achevée en 2019 et a nécessité deux ans de travaux.
Il est situé sur la commune de VILLEURBANNE, rue Edouard Aynard.

Implication dans le projet :

- AVANT PROJET DEFINITIF
- PERMIS DE CONSTRUIRE
- DOSSIER CONSULTATION DES ENTREPRISES
- PLAN DE COMMERCIALISATION
- PLANS MARCHE
- DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES

Présentation du projet :

Le projet est distribué par 2 cages séparées par une césure.
Le rez-de-chaussée est surélevé de 40 cm environ. Au Nord, la cage A distribue un R+4 ; le bâtiment permet le raccordement altimétrique au mitoyen existant. Au Sud, la cage B distribue un R+5 + couronnement.
Le projet se compose d’un front bâti positionné entre deux trames végétales. L’une sur rue, existante, constituée de platanes, et l’autre en cœur d’îlot, à créer, en prolongement de sujets de hautes tiges existants. Ce front bâti est interrompu par la création d’une césure permettant à la fois la perception du cœur d’îlot mais également un dégagement au droit du bâtiment arrière conservé. La façade sur rue est composée d’une volumétrie à fragmentation verticale. Elle est structurée par un jeu de glissements.
La façade claire en premier plan est altérée pour laisser la place à la césure d’une part et d’autre part, à la perception d’une deuxième peau en retrait, plus sombre. Ce jeu de glissements permet également d’intégrer les balcons. La césure est traitée comme une anfractuosité dans la façade, appuyée par une composition aléatoire des balcons. La façade du cœur d’îlot, très frontale, sert de toile de fond à un jeu à deux échelles, celui des balcons et celui des ouvertures. Le couronnement est traité comme deux maisons sur le toit, le rez-de-chaussée surélevé comme un soubassement assurant le socle de l’ensemble.
Une distinction de nature est faite entre le soubassement et le couronnement d’une part et les façades courantes d’autre part.
Le soubassement et le couronnement sont vêtus d’un revêtement de type « Eternit Equitone » avec effet de matière, sombre en soubassement et clair en couronnement.
Les façades courantes supportent deux teintes, l’une très claire en premier plan faisant le lien avec l’immeuble situé au Nord et l’autre plus sombre en deuxième plan. Sur rue, les balcons auront un traitement homogène fait de vitrages opales habillant les nez de dalle. En cœur d’îlot, les balcons sont traités de façon distincte jouant un effet de contraste entre ces mêmes allèges vitrées claires et des garde-corps en serrurerie de teinte plus sombre.

Traitement des espaces libres :

Le traitement des espaces libres assure la continuité et la cohérence paysagère du cœur d’îlot à l’échelle du projet et de ses avoisinants. Cette cohérence se retrouve dans le traitement de la trame verte créée en cœur d’îlot. Celle -ci s’articule le long d’un cheminement qui vient créer une séparation entre : d’un côté, les terrasses du rez-de-chaussée surélevées et retenues par un jeu de murets et d’enrochement, de l’autre côté, des jardins communs constitués de courettes au traitement différencié, chacune en pleine terre, permettant ainsi d’accueillir des arbres de hautes tiges.