Les plans ont été représentés avec le logiciel informatique AutoCAD. La représentation de la volumétrie a été réalisée grâce à l’outil Sketchup. Artlantis 2 fut le logiciel de rendu utilisé.
Lors de mon cursus licence à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Saint-Étienne (ENSASE), un projet réel nous a emmené dans un petit village aux alentours de Montbrison (42). Il consistait en la réalisation d’une maison pour une famille composée de deux enfants. L’environnement et le terrain sont assez atypiques. Le terrain est long, étroit et les limites séparatives avec le voisinage au nord et à l’ouest sont constituées de murs très hauts et borgnes et empêchent de créer la moindre ouverture. Cet exercice prend tout son sens dans le contexte actuel où le foncier est de plus en plus cher et rare.
Le concept qui m’a permis d’aborder ce sujet s’inscrit dans ma démarche de recherche personnelle (rapport entre forme et espace de vie).
Mon idée a été de partir d’un pavé de la forme du terrain, et d’y réaliser diverses intrusions de vide afin d’obtenir
un assemblage de différents pavés représentant chacun un espace de vie lié au programme.
C’est dans cet esprit que cette maison trouve sa volumétrie. Les baies ont été disposées d’une façon à obtenir le maximum de luminosité à l’intérieur des espaces. Un jeu entre les bandeaux horizontaux et verticaux permet une unification des différents volumes suivant leur plan. L’ombre amplifie ce visuel d’intrusion et d’extrusion des volumes. Afin d’optimiser la lumière naturelle dans les espaces principaux, une toiture héritée de l’ère industrielle (shed) a été positionnée face au nord.
Ce petit projet a demandé une véritable réflexion afin de créer une certaine qualité d’espace.